109
240/13
S. T.
salvo titulo; an den unbekannten Adressaten hatte Hamann sich gewendet, um sich in London mit dem Lautenspiel zu beschäftigen, vgl.
Hamann,
Gedanken über meinen Lebenslauf
, LS S. 338f. Zur London-Reise siehe auch
Fechner (1979)
.
S. T.

14
Voici Votre lut, d
ont
u quel j’ai toujours refusé le
present
don; Vos

15
boucles, que Vous m’avez offert d’une maniere si gauche, qui me les a fait

16
toujours dedaigner, et que
je les
j’ai presenté par cette raison plusieurs

17
Dulcinée
wohl nach Dulcinea del Toboso,
Don Quijotes
eingebildeter Geliebter
fois à Votre
fille
Dulcinée; et un livre, qui n’a jamais eu une place entre

18
les miens – –

19
lettres
wovon Brief 107 und 108 die Entwürfe sind
Je Vous ai rendu justice dans les deux lettres, que j’ai ecrit sur Votre

20
sujet. La derniere visite, que Vous m’avez payé avec quelques Shelings

21
avant-hier, à mis le sceau à l’idée, que j’ai donné de Vous. Je suis degouté

22
de m’entrenir plus longtems avec Vos folies; je m’en suis servi comme un

23
malade prend Opium pour etourdir un mal plus cuisant – – Il n’auroit pas

24
valu la peine de venir me voir; je suis assez convaincu, que Vous etes un

25
imbecille, pour m’en donner encore des preuves. C’est avec le meme sang

26
froid, que se peux
m’
entendre d’un Prince m’appeller
fou
d’un prince
,

27
que
et
chien de Francois
d’un galant homme, qui me rencontre à la ruë.

28
Un bon-mot, dont on fait une femme la depositaire, n’est pas un secret

29
assez digne d’etre relevé; mais Votre foiblesse d’esprit Vous fait

30
languages des Halles
vulgäre Sprache der Fischmarkt-Hallen von Billingsgate in London
manquer toujours
Votre
le but. Pour le languages des Halles, dont Vous Vous

31
etes prevalu contre moi, c’est un defaut de moeurs, qui est trop

32
particulier à la Canaille, ce ne sont que les lieux communs des coquins. Je

33
ni debaucherai jamais ma bouche comme Vous, pour la rendre l’Echo

34
de Vos injures et des bassesses, dont
ne
Vous ne savez meme rougir.

35
Vous
savez
entendez ce que je pouvois mettre en parallele de vos diners‥

S. 241
Mes bagatelles emporteroient peutetre la balance sur les votres. Ce fut

2
pour Vous ranger, pour mettre Votre belle à l’abri des poursuites de

3
Cadet, que je poursuivois ce garçon-la. Ce fut à l’egard de Vous que je

4
fus mal aise de n’etre point satisfait – – Je Vous fis un rapport de cette

5
affaire, au lieu de m’etre obligé pour ma bonne intention, Vous m’

6
ecrites la lettre la plus stupide, la plus grossière. Cela me piqua, je Vous

7
repondis dans un ton ironique. Je me
recommendois
à Votre Protection,

8
que Vous m’aviez promis pour me vanger d’un malheureux, qui ne

9
me regardoit point du tout, et que j’aurois
dedaigné
negligé sans

10
Votre egard. Pour Vous parler sans figure, je Vous ai fait plusieurs

11
amitiés, dont Vous n’avez jamais rien compris et qu’on ne sauroit

12
vgl.
Shakespeare,
Hamlet
, Akt 2, Sz. 2, V. 531f.
comprendre sans avoir un coeur fait pour les sentir.
He’s for a Jig or

13
tale of Bawdry, or he sleeps
. Laissez Vous expliquer ce motto par

14
Votre fille;
parceque’il
renferme les bornes de Votre esprit et de Votre

15
jugement. Je me respecte trop moi-meme pour entrer dans un detail de

16
toutes les vilainies, que Vous avez craché l’autre jour
dans un chambre
chez

17
moi, avec cet air, avec
une
cette contenance pitoyable, qui ne convient

18
qu’à des ecoliers, qui bravent la verge de leurs fessiers. Ce n’est pas mon

19
sang, mais mes principes, qui me rendent poltron; mais je Vous connnois tel

20
par temperament par flegme d’ame par lacheté de coeur – – En cas de

21
convenance je saurois manier une
chasse – mouche
ou
un fleau correctif

22
Baron de Pournoaille
Hamann,
Gedanken über meinen Lebenslauf
, LS S. 339; zum erlogenen Baronat
Fechner (1979)
, S. 14.
mieux, que jamais aucun Baron de Pournoaille les armes de sa noblesse.

23
J’ai
e n’ai point abusé de Vos
pris garde de n’abuser point Vos

24
confidences. Pour celle de Vos tableaux
j’
ay
ai eté forcé parce que je

25
Vous ai toujours soupçonné d’avoir fait croir. Mr. Shist que Vous

26
m’aviez donné ce coffre et ces livres, qu’il
a vus
chez Vous. Je
Vous

27
pourrois Vous satisfaire sur tout le reste de ma conduite envers Vous – –

28
mais je ne veux perdre ni mon tems ni ma peine. Ce seroit
du Grec
pour

29
Vous. Vous comprenez à present la verité de ce que je Vous ai dit tant

30
de fois; que Vous n’aurez jamais un vrai ami, parceque Vous
n’en
etes

31
pas
indigne
de n’avoir
. Un honnete homme risque beaucoup avec un

32
villain; mais vous voyez que celui-ci a encore plus à craindre d’un

33
homme de probité. Je defie à présent tout Votre esprit d’intrigue; c’est

34
à dire, toute Votre insolence de mentir, de medire, de tromper – car ce

35
sont les seules armes, dont Vous pouvez Vous servir contre moi. Je

36
m’en suis moqué, etant Votre ami; j’ose à l’heure qu’il est en rire
tout

37
hautement sous Votre barbe.

S. 242
Mais voici les dernieres epreuves de mon bon-vouloir que je Vous

2
porte. Profitez en, s’il Vous plait. Vous ne savez
Vous
pas, combien je

3
serois en etat de Vous nuire, mais il faut que Vous sachiez aussi;

4
combien peu je suis enclin à le faire – – J’ai des ressources, dont ne Vous ne

5
Vous doutez point – – Ne Vous perdez point Vous meme par Votre

6
indiscretion, par Votre folie et par Votre mechanceté. Un coeur corrompu

7
et mechant comme le Votre manque toujours de lumieres pour voir ses

8
interets.

9
Communiquez la lecture de cette lettre à celui qui Vous a fait lire les

10
siennes. Je m’en vais faire les honneurs du jour qu’on fete ici – – Helas.

11
Je Vous abandonne à Votre honte, à Vos remords, à Vos reproches,

12
à la vengeance du Ciel et de la Nature – – Que je Vous plainds. Si Vous

13
n’en sentez rien; tant pis pour Vous. Je suis Votre trés sincere Serviteur.

14
ce 24. Janv.

S.T.


Hier haben Sie Ihre Laute zurück, die ich nie geschenkt haben wollte; Ihre Schuhschnallen, die sie mir linkisch angeboten haben, dass ich sie stets verabscheut und aus diesem Grund mehrmals Ihrer Dulcinée gezeigt habe; und ein Buch, das nie einen Platz zwischen meinen gefunden hat – –

Ich habe Ihnen in den zwei über Sie verfassten Briefen Gerechtigkeit widerfahren lassen. Ihr letzter Besuch, den Sie vorgestern mit ein paar Schilling bezahlt haben, hat mir jedoch mein Bild von Ihnen endgültig bestätigt. Der Gedanke, mich weiterhin mit Ihren Verrücktheiten abgeben zu müssen, widert mich an; ich habe mich ihrer wie ein Kranker bedient, der Opium nimmt, um ein quälenderes Übel zu betäuben – –

Es wäre nicht nötig gewesen mich zu besuchen, ich bin ausreichend davon überzeugt, dass Sie ein Dummkopf sind, und benötige daher keine weiteren Beweise. Mit derselben Kaltblütigkeit kann mich ein Prinz als „verrückt“ bezeichnen oder ein anständiger Herr, dem ich auf der Straße begegne, mich „Franzosenhund“ nennen. Ein Bonmot, das man einer Frau mitteilt, ist kein Geheimnis, das wert ist, aufgebauscht zu werden; aber Ihre Geistesschwäche bringt Sie ständig von Ihren Zielen ab. Was die Sprache des Pöbels betrifft, mit der Ihr mich besiegt habt, so handelt es sich um einen Mangel an sittlichem Benehmen, das für die Kanaille nur allzu charakteristisch ist, nichts als die Allgemeinplätze der Schurken. Ich würde meinen Mund nie so verkommen lassen, dass ich ihn zur Erwiderung Ihrer Beleidigungen und Niederträchtigkeiten benutze, bei denen Sie nicht einmal erröten. Sie verstehen schon, womit ich Ihre Diners vergleichen konnte… Meine Bagatellen halten Ihren vielleicht die Waage. Es war für Sie in Ordnung, dass ich, damit Ihre Schöne vor den Nachstellungen des Jüngeren geschützt sei, diesen Burschen verfolgte. Es geschah mit Rücksicht auf Sie, dass ich keine Genugtuung für mein Unbehagen suchte – – Ich berichtete Ihnen von dieser Sache, aber anstatt mir für meine guten Absichten zu danken, schreiben Sie mir einen unglaublich dummen und ausfälligen Brief. Das ärgerte mich und ich antwortete Ihnen in einem ironischen Ton. Ich bat um Ihren Schutz, den Sie mir zugesichert hatten, damit ich mich an einem Elenden rächen konnte, der mich keines Blickes mehr würdigte und den ich ohne Ihre Absichten nicht beachtet hätte. Ich sage Ihnen ohne Umstände: Ich habe Ihnen mehrere Freundschaftsbezeugungen gemacht, von denen Sie nie irgendetwas verstanden haben und von denen man nichts verstehen kann, wenn man kein Herz hat, um sie zu fühlen. He’s for a Jig or tale of Bawdry, or he sleeps. Lassen Sie sich den Spruch von Ihrem Mädchen erklären; er enthält die Grenzen Ihres Geistes und Ihrer Urteilskraft. Ich habe vor mir selbst zu viel Respekt, als dass ich mich auf die Details all der Bösartigkeiten einlasse, die sie neulich
in einem Zimmer
bei mir mit einer solchen Miene, mit einer solch erbärmlichen Gefasstheit von sich gegeben haben, die nur zu Schuljungen passt, die der Rute für ihre Arschbacken trotzen. Es ist nicht mein Blut, sondern es sind meine Prinzipien, die mich zu einem Feigling machen; allerdings weiß ich, dass Sie wegen Ihres Temperaments, Ihres Phlegmas und Ihrer Niederträchtigkeit so sind – – Wenn der Anstand es geböte, wüsste ich mit einer Fliegenklatsche oder einer Rute besser umzugehen als es ein Baron de Pournoaille mit den Waffen seines Adels jemals könnte.

Ich habe darauf geachtet, Ihre Vertraulichkeit nie zu hintergehen. In Bezug auf Ihre Bilder war ich dazu gezwungen, weil ich Sie immer verdächtigt habe, Mr. Shist weisgemacht zu haben, dass Sie mir den Koffer und die Bücher, die er bei Ihnen gesehen hat, gegeben hätten. Ich könnte Ihnen noch Rechenschaft über mein weiteres Verhalten Ihnen gegenüber ablegen – – aber ich will weder Zeit noch Mühen damit verschwenden. Sie würden nichts davon verstehen. Jetzt erkennen Sie die Wahrheit von dem, was ich Ihnen schon viele Male gesagt habe; dass Sie nie einen wahren Freund haben werden, weil Sie dessen nicht würdig sind. Ein ehrbarer Mensch riskiert viel, wenn er sich mit einem Bösen abgibt; aber Sie sehen, dass dieser von einem rechtschaffenen Mann noch mehr zu fürchten hat. Nun verspotte ich Ihr ganzes intrigantes Wesen; das heißt, Ihre Unverfrorenheit zu lügen, zu verleumden, zu täuschen – denn das sind die einzigen Waffen, derer Sie sich gegen mich bedienen können. Als ich noch Ihr Freund war, habe ich mir nichts daraus gemacht; gegenwärtig wage ich es, darüber laut unter Ihrem Bart zu lachen.

Hier haben Sie meinen letzten Versuch, Ihnen meinen guten Willen entgegen zu bringen. Ziehen Sie bitte Ihren Vorteil daraus! Sie wissen nicht, wie sehr ich Ihnen schaden könnte, aber Sie müssen auch wissen, wie wenig geneigt ich bin, das zu tun – – Ich habe Mittel, von denen Sie nichts ahnen – – Verderben Sie sich nicht selbst durch Ihre Schwatzhaftigkeit, Ihre Verrücktheit und Ihre Boshaftigkeit. Einem solch verdorbenen und bösen Herzen wie dem Ihrigen fehlt immer das Wissen, die eigenen Interessen zu erkennen.

Teilen Sie den Inhalt dieses Briefes demjenigen mit, der Sie seine Briefe hat lesen lassen. Ich werde nun den hiesigen Feiertag gebührend begehen – – Leider.

Ich überlasse Sie Ihrer Scham, Ihren Gewissensbissen, Ihren Vorwürfen und der Rache des Himmels und der Natur – – Wie ich Sie bedaure. Wenn Sie für nichts von alledem empfindlich sind; Sei’s drum! Ich bin Ihr sehr ergebener Diener.

den 24. Jan.


Übersetzung von Joscha Sörös

Provenienz

Druck ZH nach den unpublizierten Druckbogen von 1940. Original verschollen. Letzter bekannter Aufbewahrungsort: Staats- und Universitätsbibliothek Königsberg, Msc. 2552 [Roths Hamanniana], II 69.

Bisherige Drucke

ZH I 240–242, Nr. 109.

Textkritische Anmerkungen

Der Brieftext wurde anhand der überlieferten Quellen (vgl. Provenienz) kritisch geprüft. Notwendige Korrekturen gegenüber dem in ZH gedruckten Text wurden vorgenommen und sind vollständig annotiert. Die in den beiden Auflagen von ZH angehängten Korrekturvorschläge werden vollständig aufgelistet, werden aber nur dann im Text realisiert, sofern diese anhand überlieferter Quellen verifiziert werden konnten.
241/7
recommendois
]
Geändert nach Druckbogen (1940); ZH:
recommdendois

Korrekturvorschlag ZH 2. Aufl. (1988):
recommendois
241/14
parceque’il
]
Geändert nach Druckbogen (1940); ZH:
parcequi’el

Korrekturvorschlag ZH 2. Aufl. (1988):
parcequ’il
241/21
ou
]
ZH:
on

Korrekturvorschlag ZH 1. Aufl. (1955):
lies
ou

Korrekturvorschlag ZH 2. Aufl. (1988):
ou
241/21
chasse – mouche
]
Korrekturvorschlag ZH 1. Aufl. (1955):
lies
chasse-mouche

Korrekturvorschlag ZH 2. Aufl. (1988):
chasse-mouche
241/24
j’
ay
]
ZH:
j’ay
Korrekturvorschlag ZH 2. Aufl. (1988):
j’
ay
241/26
a vus
]
Korrekturvorschlag ZH 2. Aufl. (1988):
a vue
241/28
du Grec
]
Geändert nach Druckbogen (1940); ZH:
du Crec

Korrekturvorschlag ZH 1. Aufl. (1955):
lies
du Grec

Korrekturvorschlag ZH 2. Aufl. (1988):
Grec
241/31
de n’avoir
]
Korrekturvorschlag ZH 1. Aufl. (1955):
lies
d’en avoir

Korrekturvorschlag ZH 2. Aufl. (1988):
d’en avoir